LA CHAPELLE JEANNE D’ARC CENTRE D’ART CONTEMPORAIN – THOUARS
« Retour News & Expo
Chapitre 3: Where heart meets the sky
Avec François Joncour, Alexandre Meyrat Le Coz, Pascale Rémita
Centre d’art contemporain d’intérêt national La chapelle Jeanne d’Arc
Thouars Deux-Sèvres
Exposition du 25 juin au 23 octobre 2022
Avec le soutien de: Katapult-Art-Fund, Institut Français + Ville de Nantes, Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire
Pensée à six mains, l’exposition de Pascale Rémita, Alexandre Meyrat Le Coz et François Joncour pourrait s’apparenter à un souvenir resurgi d’un temps incertain, des éclats de mémoire vive, le récit subjectif d’un paysage fait de mythologies, de rêves et de légendes. Cette proposition s’inscrit dans le cadre du projet Les fantômes se dérobent comme des nuages, initié par Pierre Giquel, Alexandre Meyrat le Coz et Pascale Rémita en mars 2018 : à la suite d’une résidence effectuée dans le Grand Ouest américain en 2019, s’est inventée une série de présentations pluridisciplinaires, entre installations, poésies, sons, images fixes et animées.
À Thouars, l’exposition dévoile le troisième chapitre de ce voyage au long cours : il se nomme Where heart meets the sky1, une manière poétique de diriger nos regards vers l’horizon, vers les questions de frontières et de strates, vers la délimitation fragile entre le songe et la réalité.
Éva Prouteau – Extrait du communiqué de presse
« Les fantômes se dérobent comme des nuages » désigne un projet à partir duquel des notions de voyage et de paysage partent à la rencontre des mots, ceux du poète Pierre Giquel.
Avec lui, les deux plasticiens Pascale Rémita et Alexandre Meyrat Le Coz construisent le projet et invitent deux autres intervenants, le musicien François Joncour et le critique Julien Verhaeghe.
Le projet se déroule en plusieurs étapes. La plus importante d’entre elles étant celle qui consiste en plusieurs périples au cœur de l’Ouest américain.
Succédant aux pas du poète, il s’agit pour les quatre protagonistes de s’imprégner d’un univers chargé de représentations et d’imaginaires. Les grandes étendues désertiques que l’on retrouve dans les westerns, les ciels démesurément bleus, le souffle des vents ou les récits indigènes seront alors à même de constituer une matière première propice à des créations expérimentales.
Aussi, des restitutions résolument transdisciplinaires seront envisagées, aux États-Unis comme en France. Elles permettront de ponctuer les différentes étapes du projet, et de donner corps à une sémantique du déplacement qui s’appuie en grande partie sur l’impalpable, la circonstance et l’évanescent.
Une forme d’hommage au poète pourra ainsi être mise en évidence, ne serait-ce parce que c’est en restant léger et insouciant que l’on résonne le mieux avec les mots qu’il nous a laissé.
Julien Verhaeghe
Le projet est soutenu par : Katapult-Art-Fund, Institut Français + Ville de Nantes, Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire